Action 2011 – 2013

• Écraser les ardillons est obligatoire sur tous les parcours no-kill des  rivières, lacs ou réservoirs du département.

• Si vous prenez des poissons non maillés leur remise à l’eau est obligatoire, « morts ou vifs ». Mieux vaut vivants et avec le maximum de chances de survie. Un hameçon avec ardillon nécessite une manipulation traumatisante avec pour conséquence l’écrasement des organes internes du poisson, la détérioration du mucus protecteur de sa peau. De plus, l’ardillon déchire les chairs créant une blessure qui est une porte ouverte à des risques d’infection. Dans la majorité des cas, ce poisson est perdu et mourra à plus ou moins long terme. L’ardillon écrasé évite ces risques (la blessure n’est qu’un petit trou qui se refermera très facilement, les chairs ne sont pas déchirées et vous n’avez pas besoin de manipuler le poisson). Une simple tirée sur la hampe suffit dans presque tous les cas.

• Si vous pratiquez sur les zones où le prélèvement est autorisé, mais que vous êtes sensibilisé à la nécessité de rester raisonnable, la remise à l’eau des poissons à la maille que vous ne souhaitez pas conserver sera faite dans des conditions optimales de survie : pas de manipulation prolongée du poisson, l’hameçon se retire très facilement sans résistance et sans déchirer les chairs de votre prise.

• Il n’y a pas plus de risque de décrochage sans ardillon qu’avec. Il suffit de rester « en contact » avec le poisson.

• Fini les galères avec les hameçons plantés dans le filet de l’épuisette ou dans le tissu de vos vêtements. Avec un ardillon écrasé l’hameçon ressort aussi facilement qu’il y est entré.

• Enfin, lorsqu‘il vous arrivera de vous planter un hameçon dans une partie de votre anatomie (doigt, joue, oreille pour ne citer que les plus communs), ce petit geste vous évitera la petite visite au service des urgences, nécessaire si l’ardillon a pénétré complètement dans la chair.

 IMPORTANT !  Il ne sert à rien d’avoir écrasé l’ardillon si vous avez laissé le poisson l’engamer trop profondément, ce qui provoque les lésions les plus graves.
Le facteur de mortalité est dû, dans ce cas, à une cause unique : la rupture des vaisseaux sanguins de la gueule, des branchies ou des organes vitaux internes (cœur, foie…)
En prévention, les gestes préconisés sont de ferrer à la touche. Si malgré tout le poisson a engamé profondément, il vaut mieux couper le bas de ligne au ras de la gueule sans tenter de l’extirper.

Au final, utiliser cette pince ne présentera pour vous et les poissons que des avantages et vous apportera la satisfaction d’être un pêcheur encore meilleur.